De l'océan à la piste : Comment les chaussures de sport font la différence dans la lutte contre la pollution
Le plastique est partout , il est peu coûteux, résistant, déformable , prend n’importe quelle forme.Mais aujourd’hui une grande partie du plastique est jeté et finit dans nos océans. Au moins 1 800 milliards de déchets plastiques polluent les océans, et forme aujourd’hui “un 7e continent “s'étale sur une surface équivalente à trois fois celle de la France.Chaque année, selon les chiffres de l’Unesco, ce sont plus d’un million d’oiseaux marins et plus de 100 000 mammifères marins qui meurent à cause des déchets plastiques.
Des organisations comme Parley for the Oceans participent à la lutte contre la pollution marine, en travaillant avec les communautés créatives, les marques, les gouvernements et les groupes environnementaux, pour protéger les océans.Parley et Adidas par exemple ont élaboré une chaussure recyclée à partir de déchets plastiques marins et filets de pêche ramassés au large des Maldives, Argentine, Australie, Seychelle, Chilie.
Le plastique est récupéré par les communautés côtières. Broyé, lavé et déshydraté. Ensuite, les particules plastiques sont ensuite chauffées, filtrées, nettoyées , séchées avant d'être extrudées, refroidies et coupées en granulés de résine. Ces granulés sont fondus pour former un filament qui peut être transformé en une fibre polyester doté de toutes les qualités du plastique vierge.
La fibre est utilisée pour créer une série de chaussures. Une chaussure est conçue avec au minimum 75 % de déchets plastiques interceptés avant qu'ils n'atteignent les océans.Le polyester vierge est remplacé par du polyester recyclé, dans le but de ne plus utiliser de plastique sur le long terme. L’objectif est sur le long terme n’est pas que de recycler, mais d’éviter d'intercepter et de repenser.
Source :https://www.adidas.fr/blog/3